samedi 6 septembre 2014

Gardons la PECHE

Mois de consommation : juin, juillet, août, septembre.

La pêche est à choisir bien mûre car elle ne mûrit plus après avoir été cueillie (elle pourrit !). Choisissez-la souple sous vos doigts et bien odorante : elle doit sentir bon le Sud (la production française se répartit entre le Languedoc-Roussillon, le Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d’Azur). Pour la conserver, évitons le réfrigérateur qui tuerait sa saveur et préférons une corbeille de fruits. Ne tardez cependant pas à la savourer pour éviter qu’elle ne pourrisse. Pour les pros des bocaux, sachez qu’elle se conserve entre 6 mois et 1 an (pelée et dénoyautée ou en sirop).

La pêche se cuisine à toutes les sauces (ou presque !) : telle qu’elle, on la savoure crue, nature ou en salade. Cuite, on en fait l’ingrédient star de nos tartes, de nos charlottes, de nos crumbles. Et pour un maximum de fraîcheur et de gourmandise, on accompagne nos préparations d’une boule de glace ou de sorbet (nougat, vanille noix de macadamia, framboise, etc.)…miam ! Pour les assoiffés d’expériences culinaires, sachez qu’elle se marie aussi avec du vin (les fameuses pêches au vin), du canard, de la pintade, de l'huile d'olive, du basilic, de l'estragon, de la menthe, de la cardamone ou du gingembre, du poivre blanc, de la fleur d'aubépine.

Point nutrition : les pêches fraîches sont une bonne source de fibres alimentaires, de vitamine A et de vitamine B3, de potassium, de fer, de phosphore, de cuivre, et une très bonne source de vitamine C. Notez que la pelure de la pêche est très riche d’un point de vue nutritif. On y retrouve, en quantités importantes (encore plus que dans la chaire de la pêche) :
1- Des composés phénoliques (substances antioxydantes trouvées dans les aliments d’origine végétale) qui contribueraient à la prévention de certaines maladies
2- Des caroténoïdes qui réduiraient le risque de souffrir de certains cancers
3- Des fibres alimentaires qui, en plus de prévenir la constipation et de diminuer le risque de cancer du côlon, contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et à un meilleur contrôle du diabète de type 2 et de l’appétit Alors, on choisit des pêches non traitées de préférence et on les nettoie bien avant de les consommer…avec la peau !

Un petit mot sur les variétés : la peau duveteuse et le noyau libre (non adhérent à la chair) distinguent la pêche proprement dite des autres variétés produites par l'espèce Prunus persica (la pêche pavie à peau duveteuse et noyau adhérent; la nectarine à peau lisse et noyau libre; le brugnon (nectarine à chair blanche), à peau lisse et noyau adhérent). Les variétés à chair blanche sont plus précoces et plus savoureuses que celles à chair jaune, mais ont l'inconvénient de s'abîmer plus facilement.


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